Un jour, un projet : Casa Rural par Cristobal Vial Arquitectos

Cristobal Vial Decombe casa rural
Photographie de Cristobal Vial Decombe

Dans un quotidien de confiné, on se rend compte de l’importance que peut avoir nos lieux de vie. Maisons et appartements dévoilent leurs défauts lorsque l’on y reste cloitré durant plusieurs semaines / mois pour des raisons sanitaires. D’un naturel optimiste, j’aime imaginer que cette épidémie poussera certains professionnels de l’immobilier à envisager des espaces de vie plus qualitatifs.

Alors des jours durant, j’ai parcouru les blogs et sites spécialisés en m’intéressant à nos lieux de vies de contemporains. Je suis étonnamment tombé sur des tas de projets de maisons somptueuses. Des surfaces immenses, des matériaux coûteux, de grandes baies vitrées donnant sur des piscines à débordement. Bref, tout ce qui fait rêver en ces temps de confinement, mais qui, pour être totalement franc, reste bien déconnecté de me/la réalité.

Puis voilà que je tombe sur une jolie petite maison de vacances de 60m². Toiture à double pente inversée (j’ai toujours eut un faible pour ça !), des espaces intérieurs et extérieurs bien équilibrés… Il n’en fallait pas plus pour me pousser à écrire !

 On se dirige au Chili, près de Santiago dans la ville côtière de Mantazas. Le coin idéal pour un bol d’air chaud près de l’océan pacifique, le temps d’un week-end ou d’une semaine de vacances. L’agence de Cristobal Vial Arquitectos nous livre ici un projet bien tramé, principalement en bois qui semble taillé pour l’apéritif et les barbecues (oui mes envies sont primaires).

Le plan du projet se veut simple, mais pas simpliste. Calée sur une trame variant de 85 à 100 cm de large, cette maison sur plots (ça protège des serpents et autres rampants !) offre trois terrasses indépendantes ainsi que trois chambres et un petit espace de vie commune. La double orientation et la pente des toitures facilitent l’aération naturelle. Elles proposent une belle lumière naturelle qui réchauffe le bois brut. Alors oui, ce choix du « tout en bois » risque de se dégrader dans les années. Mais dans le cas présent, l’unité du matériau devrait proposer des variations de teintes intéressantes. J’aime l’idée d’un édifice qui vieillit, qui évolue.

Le choix de lames de bois et de poteaux ajourés vient ajouter un jeu de lumière intéressant, permettant à la maison de se passer de toutes autres fioritures et de développer son vocabulaire sur – presque – un seul matériau. Ombre au tableau, des interrupteurs blancs en PVC qui font tache. Au moins, on ne peut pas les louper !

Au final, ce projet fut un peu ma bouffée d’air frais, petit plaisir du jeudi matin qui j’espère vous plaira autant qu’à moi.

Vous souhaitez être tenu au courant des nouveau articles de blog ?
Inscrivez-vous à notre newsletter !

Retour en haut