Un jour, un projet : Hôpital Vétérinaire du Parc par Thomas Balaban Architect

Aujourd’hui, nous voyageons vers Montréal, dans sa partie plus anglophone, à quelques rues de l’université McGill.
Pas le temps de niaiser, *quoique* architectons mes bons !

C’est l’histoire d’un hôpital vétérinaire un peu trop étroit qui souhaitait, à l’image du chaton se bafrant de croquettes hors de prix, grandir pour sacrifier son image de « truc mignon » au bénéfice d’une image de « truc chi*** qui miaule pour bouffer encore plus ».

L’hôpital un peu grunge, caractéristique d’une adolescence retro paradoxalement fort bien maîtrisée, se revêt ici d’un manteau sobre mais efficace. Il abandonne une partie de son cachet destroy pour se murer dans le blanc. Parce qu’on le sait, le blanc, c’est classe (pardon trop tentant). Ceci étant, quelques rappels du passé son conservés. Trop anecdotique ou suffisant ? A vous de juger.

La composition reste pragmatique, on tire droit et ça marche bien. Certains diraient que ça évite les ruptures hum… Pas sûr pas sûr !

Au sommet, on se passe d’une terrasse et d’un petit jardin. De toute manière, avec ce fichu d’hiver de 5 mois, ça finira en patinoire ou en trou dans le budget sel, alors hein, c’est vraiment pour l’image…(en vérité je suis de mauvaise foi, l’été à Montréal c’est très agréable).

Bref une évolution plutôt sympathique, qui manque un poil (ah ah !) de sobriété ou d’un parti encore plus affirmé.