Ce projet tend à questionner les modes de constructions actuels en se (re)tournant vers la pierre massive de construction. Le bassin Rhônalpin dispose en effet d’une ressource locale aujourd’hui inexploitée : son sol. L’arrivée des technologies de découpes assistées par ordinateur permettent de limiter les coûts et de se libérer des contraintes formelles. En marge du laboratoire CRAterre focalisé sur le pisé, ce projet explore les contraintes et avantages que peuvent offrir des constructions en pierre massive.
Le bâtiment ainsi proposé accueille un programme de Centre Culturel. Positionné dans un parc urbain reliant deux quartiers de Villeurbanne aujourd’hui déconnectés, l’édifice émerge du sol et vient s’ancrer dans cette terre dont il tire ses matériaux de construction : la pierre, le verre (sable) et le bois.
La proposition finale est un ensemble de deux blocs opaques tournés vers le parc. Ces deux masses sont structurés par des plans verticaux découlant des contraintes constructives qu’implique la pierre massive. Les lignes fortes du bâtiment se désagrègent dans le parc en ressurgissant entre les vallons pour générer des parcours et zones de contemplation.